Le deuil est une épreuve intime et profonde qui bouleverse chaque aspect de notre vie. Certaines personnes ressentent rapidement le besoin d’être aidées pour se reconstruire, tandis que d’autres hésitent, se demandant si elles sont prêtes à franchir ce pas. Vous vous posez peut-être cette question : « Ai-je vraiment besoin d’un accompagnement ? Est-ce le bon moment pour moi ? »
Dans cet article, je vais explorer les signes qui indiquent que vous pourriez bénéficier d’un accompagnement et les blocages qui peuvent vous faire douter.
1. Pourquoi doute-t-on de notre capacité à avancer ? L’hésitation à se faire accompagner quelque temps après un deuil repose souvent sur plusieurs facteurs :
🔸 La peur d’ouvrir à nouveau la blessure – Vous avez peur qu’en parlant, la douleur ressurgisse encore plus fort.
🔸 Le sentiment de devoir y arriver seul(e) – Vous pensez que vous devriez être capable de vous en sortir par vous-même.
🔸 L’idée que le temps finira par tout arranger – On vous a peut-être dit qu’avec le temps, les choses s’amélioreront naturellement.
🔸 La culpabilité d’aller mieux – Avancer vous donne l’impression de « trahir » la mémoire de votre proche.
🔸 Le doute sur l’efficacité d’un accompagnement – Vous vous demandez si cela peut vraiment vous aider.
Ces pensées sont normales, et pourtant, elles peuvent aussi être un frein à votre bien-être.
2. Les signes que vous êtes prêt(e) à avancer
Si vous vous reconnaissez dans ces situations, il est peut-être temps de considérer un accompagnement :
Vous ressentez un blocage : malgré le temps qui passe, la douleur est toujours aussi forte et vous empêche de profiter pleinement de la vie.
Vous avez l’impression de porter un poids en permanence : chaque jour est une lutte pour avancer, même dans les petites choses du quotidien.
Vous évitez certaines émotions ou souvenirs : vous fuyez tout ce qui vous rappelle la personne disparue, de peur de souffrir encore plus.
Votre entourage ne comprend pas toujours votre peine : vous vous sentez seul(e) face à ce que vous traversez, incompris(e) par vos proches.
Vous oscillez entre tristesse et culpabilité : vous craignez qu’en allant mieux, vous oubliiez la personne disparue.
Vous ressentez une envie de changement, mais ne savez pas par où commencer : vous avez conscience que quelque chose doit évoluer, mais vous êtes perdu(e).
Si ces éléments résonnent en vous, cela signifie que vous êtes prêt(e) à avancer, même si une partie de vous en doute encore.
3. L’accompagnement : un espace sécurisé pour avancer à votre rythme. Se faire accompagner
ne signifie pas oublier ni forcer quoi que ce soit. C’est simplement s’accorder un espace bienveillant pour :
Exprimer ses émotions sans jugement
Trouver des outils concrets pour alléger sa souffrance
Se reconstruire sans culpabilité
Créer un nouvel équilibre de vie, en respectant son propre rythme
Un bon accompagnement ne vous impose rien, il vous guide pour retrouver la sérénité et la joie de vivre, à votre manière, à votre rythme.
4. Comment savoir si c’est le bon moment pour vous ?
Si vous ressentez une petite voix intérieure qui vous dit que vous aimeriez essayer, écoutez-la.
Si vous ressentez une résistance,
demandez-vous :
Est-ce une vraie résistance ou une peur du changement ?
Qu’est-ce que j’ai à perdre en essayant ?
Le premier pas est souvent le plus difficile.